09/08/2012

A l'ouest!

Il y a des matins où l’humeur au lever reflète l’état de forme...

2H, le réveil m’agace, je suis anxieux, je ne comprends pas ce qui me contrarie à ce point mais je me prépare machinalement. Lorsque je pose le pied au sol, je me souviens de ces douleurs nocturnes sur mon gros orteil qui ne supportait pas le frottement de la couette.

J’ai plus envie de flâner dans la nature que de faire une course mais je ne suis pas disposé à remettre en cause ma participation.

Dès le départ, la douleur s’amplifie, saccade mes foulées et suscite en moi quelques questionnements mal venus dans le rythme de course que Gilsey mène à un train d’enfer. Je réalise que la TDS est dans moins de 4 semaines et que je n’ai pas totalement récupéré de l’Xtrême Dodo Trail couru deux semaines auparavant. Je laisse filer Gilsey, Didier et Georges Erick ne pouvant pas suivre sans me cramer et en attendant de meilleures sensations.

La lumière du jour pénètre la pénombre des remparts de la rivière des galets et  son lit sinueux se colore d’esquisses aux nuances pastelles. Les multiples traversées se font en sautant de galets en galets. Ils semblent avoir été posés là par des géants et je me surprends, scotcher sur un galet à profiter du spectacle de l’eau qui se glisse dans ce décor si singulier.

Je n’y suis pas, je ressens une douleur permanente au pied droit qui ne cesse de s’amplifier et de se propager au fil des adaptations musculaires. Je voudrais me fondre dans cette nature qui prend le temps de s’éveiller. Denis Techer, qui me talonne, réveille mes ardeurs, pas pour longtemps. Un Techer en cache un autre ! Je jalouse Thierry qui gravit la brèche avec enthousiasme et me dépose outrageusement. Mon orteil rend les armes. La douleur est maintenant sous le pied et je crains de provoquer une aponévrosite  plantaire. La sortie du Maïdo est là et je décide de stopper mon calvaire ici.

J’en profite pour discuter avec un autre Techer (y sont partout !!!), Richard était venu là encourager les coureurs.
Ombeline arrive 5ème dans un sourire ensoleillé d’images de la Rivière des Galets, des Lataniers et Orangers qu’elle découvrait.

Heureusement, venir ici ne peux laisser qu’une trace: celle de l’émerveillement…

Site officiel course : http://www.tipa-tipa.fr/
Crédit photo : G.Victoire, H.Bénard, TCO.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A mes pieds, au sommet de la sortie du sentier de la Bréche du Maïdo, le chevalier Blanc à déposé les armes, laissant filer une Victoire qu'il aurait pù ajouter à son palmarés, le sourire aux lèvres il a pu apprécier sa dulcinée, déboulant dans les méandres du cirque pour sauver l'honneur et remporter la première place chez les dames en non licenciée, et on hip hip hourrah. nou la gargné !!