Encore une fois, la magie de l'île de la réunion a encahntée mes sensations , dans un bain créole où se mêle des paysages merveilleux et variés .
Pour cette édition Lafuma a rassemblé dans le même hôtel à
St Gilles. Dans un décor idyllique, nous préparons ce grand raid dans des conditions idéales.

Les ravitaillements sont prêts et l'assistance assurée par un groupe aussi motivé que divers. La suite nous démontrera que
Lydia et
Fred sont un couple formidable, toujours aux service des autres, doté d'une gentillesse et d'un engouement qui exacerbe la volonté dans les moments les plus

durs d'un ultra.
Après quelques jours de détentes , minuit sonne la charge de 2300 fous furieux qui partent à
l'assaut du piton de la fournaise 2200
mètres plus haut, le départ est typé cross, la générosité
réunionnaise prend toute sa dimension au regard de l'effort fourni sur ces premiers kilos. La nuit est agréable, nous montons sur ces pentes superbes avec
Antoine et
Jérôme , Julien est devant Hervé qui a la volonté de bien finir a pris un départ plus sage,
Karine, en grande forme gère comme à son habitude , en toute sérénité. Au premier ravitaillement le menu est composé de sourires, de compliments, d'attentions, soupe de
pates , les petites douleurs semblent bien impuissantes sur mon mon moral devant ce concert d'encouragements , déjà un grand merci . Je rejoins Thierry
Techer qui m'a sauvé l'an dernier avec de
l'immodium ( no détails!) . Nous engageons en quelques phrase un an de
trail puis il me confit que ce sera son dernier grand raid , je l'encourage alors, a faire "quelque chose" pour sa dernière édition. Jérôme s'échappe puis
antoine, je décide de laisser faire. Peu avant mare à boue je rejoins
Christophe (
Jacquerot) qui souffre de son tendon d'achillée, ce sera ma dernière occasion de discuter pendant ce grand raid. J'attaque le coteau
Kervegen avec un rythme bien entamé, je me laisse doublé en
positivant et profitant du paysage, je perds 10 places , même pas mal! la vie est belle. La descente sur
Cilaos passe est un régal . Arrivé à
Cilaos le soleil commence a taper et dès mon arrivée
Fred me visse sur la tête la casquette que j'avais oublié à Mare à boue. Je lui dit " je fais un
ravito marathon , il accélère ses mouvements 30 secondes plus tard je repars tout neuf !!
Hé Monsieur Todd ton équipe c'est du
p'tit lait par rapport à
Fred. Le plein d'eau, de moral, de
miam miam, un
becquet pose en 2 secondes ça te laisse rêveur, pas de chance le
Fred il reste chez
Lafuma !!!
Un
ravito plus tard, je
péte le feu je suis en grande forme et arrive au pied du
Taibit avec les crocs,
Lydia,
Anne et
Fred me confirme mon état de fraîcheur, pour une fois le
Taibit sera un bonheur, la bascule sur
Marlat est un régal et je retrouve
Jérôme à
Marlat, il repart à la poursuite de Denis
Techer, je prends le temps de saluer un bénévole avec qui j'ai sympathisé l'an passé. A 3 roches je me posé un
élasto dans le dos , pour limiter le frottement du sac . Je double
Jérôme qui coince. A roche plate
Anne Marie est aux petits soins et je rejoins Julien et Denis
Techer. Dans la descente j'arrive trés vite sur une goelette avec une jeune fille handicapée que je bouscule un peu, les bénévoles qui la transporte ralent, je me retourne et m'excuse en lui déposant un baiser sur la main ," pardon princesse", ils me congratulent et me prennent en photo avec elle. La montée a grand place et longue et mon mal de dos enpire, je gére.
La nuit tombe sur 2 Bras et je suis content d'avoir pu descendre d'Aurère de jour. A 2 bras Fred me dit que Julien n'est pas passé, je suis inquiet la descente est dangeureuse et les precipices profonds. A dos d'âne Lydia me rassure , il c'est égaré , puis a repris la course malgré 1 heure de retard . Karine abandonne et Hervé va bien à 1/2 h . Sur les crêtes de dos d'âne 2 frontales fondent sur moi, j'accélère et tiens un rythme élévé jusqu'à la redoute en 8 ème posotion . 10 minutes après , Lenormand et Vos arrivent .
Encore un ultra que je finis en me disant " vivement qu'on recommence"

Le lendemain on apprendra notre victoire par équipe, Hervé est cuit mais heureux, l'ambiance est super .

Julien tire déjà les enseignements de cette epreuve en savourant une dodo à l'aéroport..